milo (+) a little party never kill nobody

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people help the people

Melanie "Milo" Holbrook

IT'S NOT JUST AN ILLUSION, IT'S A NEW STATE OF BEING.

AGE vingt trois ans, ça va je suis encore jeune. DATE, LIEU DE NAISSANCE je suis née un quatre septembre dans un hôpital de los angeles. TRAVAIL/ETUDES j'étudie l'économie et ça m'amuse vraiment. non je rigole. c'est l'horreur mais si j'étudie pas quelque chose, mon père me coupe les vivres. STATUT SOCIAL célibataire à ce que j'en sais. TRAITS DE CARACTERE on dit souvent que je suis chiante et très têtue. je prends ça comme des compliments perso. après je suis aussi courageuse et assez sarcastique. mais je sais quand même être drôle dans le bon sens. je suis un peu garçon manqué sur les bords et pas mal flemmarde aussi. et heureusement aussi que je suis intelligente, sinon flemmarde et débile ce serait pas terrible. je peux aussi changer d'humeur facilement, dans le genre lunatique, puis je suis aussi assez jalouse mais j'aime pas trop le montrer.

elle n'a jamais connu le grand amour. d'ailleurs elle est sortie peut-être avec trois ou quatre mecs. l'amour c'est pas vraiment sa priorité. voyant comme les autres en souffrent elle veut pas trop tester. ✜ elle est toujours convaincue que tout le monde est bon, qu'il n'y a pas de mauvaises personnes dans le monde, juste des mauvaises pensées et expériences qui font qu'elles sont ainsi. ✜ elle est assez gourmande. elle adore mijoter des petits plats quand elle s'ennuie, inventer des nouveaux desserts. ✜ c'est une personne qui fait rarement confiance aux inconnus. elle se méfie pas mal. ✜ elle adore se planter devant une bonne série en mangeant du popcorn et des pizzas ✜ sa mère est morte d'un cancer des reins. ça l'affecte pas vraiment vu qu'elle est morte quand elle était super jeune. son père c'est sa mère et son père en même temps. certes ça n'a pas été super facile de vivre tout les jours sans une vraie présence maternelle mais elle s'en plaint pas. y'a des gens qui connaissent mieux ✜ un vrai petit garçon manqué, elle dit souvent ce qu'elle pense, même trop d'ailleurs on va dire. elle est pas d'accord avec la société d'aujourd'hui qui utilise les jolies filles comme un marketing. bref elle est pas d'accord avec beaucoup trop de choses ✜ question alcool, drogues et tout le tralala. c'est pas une accro. certes elle aime sortir, boire, fumer des joints mais c'est pas son meilleur trip. disons que depuis qu'elle est entrée en désintox elle veut pas revenir en arrière. c'est un crétin de mec qui l'a initié à tout ces jeux de toxicos. son ex pour tout vous dire. mais c'était sa faute car elle a voulu le sortir de la merde ou il était sauf qu'elle s'est mise dedans. mission ratée ✜ elle a une tendance a trop rigoler, pour rien la plupart du temps. m'enfin elle aime bien aussi tirer la tronche pour faire chier les gens. une vraie gamine de temps en temps mais qu'on excuse avec plaisir ✜ elle est le plus souvent inconsciente du danger ou des risques qu'elle prend. à croire que jouer avec la mort ne lui fait aucun effet ✜ son père n'est pas des plus riches, enfaite c'est surtout grâce à la mère de son père qu'ils ont une belle maison et qu'ils peuvent vivre correctement. celle-ci les maintiens un peu en vie. d'ailleurs elle habite avec eux ✜ elle adore les gens qui jouent un instrument de musique ✜ quand un mec lourd la drague, elle aime bien lui dire qu'elle est lesbienne. au moins comme ça elle a la paix.

THESE ARE THE THINGS, THE THINGS WE LOST INE THE FIRE.
part one - 17 ans
'notre bibliothèque est un endroit sacré pour moi. là-bas règne le silence et personne ne peut me déranger. en effet dans la famille nous avons une sorte de règle comme quoi il ne faut pas déranger une personne qui lit. j'ai jamais comprit pourquoi, mais elle m'était bien utile. quand j'ai besoin de m'échapper je vais dans notre bibliothèque et c'est exactement de quoi j'avais besoin juste là. il y avait encore cette énième dispute entre mon père et ma grand-mère. et c'était toujours le même motif. d'après ma grand-mère mon père doit se prendre en main. moi je trouve que papa va très bien. mise à part qu'il est un peu trop sévère des fois et qu'il s'inquiète pour trop de choses. comme ma sécurité par exemple. je sais pas il s'est mit dans la tête que je ne pouvais pas sortir dehors toute seule. aller rejoindre des amis sans qu'il m'accompagne. mais bon, je crois que c'est à cause de la mort de ma mère. il a peur de me perdre moi aussi. "george tu dois te prendre en main ! mon argent ne te suffira plus bientôt, il faut que tu te trouves une femme." une femme ? bon dieu, j'ai du mal à imaginer mon père avec une femme. certes il a vécu quelques histoires mais ça a toujours duré deux mois et pas plus. à croire que mon père a peur de s'engager de nouveau. je me détache de la porte et grimpe sur ces escaliers coulissants pour attraper un livre. malheureusement on entend toujours leurs cris à travers la pièce. c'est désolant. tout ces cris me rendent de plus en plus folle. je sais que nous sommes en crise. ça se voit à la manière que mon père a de se passer tout le temps la main dans ses cheveux ou son regard apeuré dès qu'on a du courrier. j'aimerais bien aidé mon père, mais pour l'instant c'est impossible.'

part two - 20 ans
'le besoin, ce besoin que je connais si bien. la gorge et serrée, le mal de crâne pas possible et cette envie qui me dévore de l'intérieur. je me lève doucement, je sais que si je fais un geste brusque ou un bruit il se réveillera. et daniel n'est pas des plus matinales. malgré la douleur et mes muscles endoloris, j'arrive à sortir de la chambre pour entrer dans le salon. il y a encore les vestiges de notre dernière soirée. celle de trop peut-être. mon but était de sortir daniel de la drogue, mais je me suis engloutis avec lui dedans. un cercle vicieux, ça se répète encore et encore. chaque matin je me dis que je dois m'en sortir, que nous devons nous en sortir et qu'on y arrivera. mais c'est faux et c'est ça le plus drôle. on est coincé dedans comme des agneaux dans les bras des lions. c'est affreux, terrible, tout ce que vous voulez, mais c'est la vérité. je me traine jusqu'à la petite table ou traine des mégots et un petit reste de cocaïne dans un sachet. j'allume une clope et commence à faire mes traits de poudre blanche. mon quotidien maintenant. je bouffe même plus, du moins plus à ma faim. on est tellement fauché. j'ai jamais dit à daniel que j'étais disons riche, parce que je veux pas que ma famille soit mêlée à ça. et puis mon père est heureux maintenant, il a trouvé une putain de femme qui le rend heureux. c'est peut-être pour ça que je suis partie, que j'ai erré dans les rues comme une clocharde. je ne faisais plus le bonheur de mon père. un petit mot sur la table et le sac prêt sur mon épaule. rien de plus facile. mais ces souvenirs sont douloureux. je me penche et inspire, je tapote sur mon nez et m'allonge sur le divan, la clope dans la main. le besoin est parti, du moins il a été rassasié pendant un petit temps. dans une heure, nos jeux reprendront. daniel n'est pas mauvais, il est juste tombé sur la mauvaise personne qui lui a enseigné tout cela. la drogue, les jeux avec, la violence et l'alcool. des fois je me demande qui était daniel avant tout ça, s'il avait une famille. peut-être qu'il était comme moi... peut-être. pour l'instant j'attends sagement que mon lion se réveille et qu'on puisse commencer le jeu ou on défie la mort.'

part tree - 22 ans
'"je suis désolée.. vraiment." les sanglots envahissent la pièce et je sens tout les regardes braqués sur moi. ça fait un an que mon histoire avec daniel est finie. d'un jour à l'autre je suis partie. enfin une amie m'a aidé à disparaitre. je savais que daniel ne supporterait pas que je le quitte. il ne m'aurait rien fait, mais j'avais peur qu'il se fasse quelque chose. sauf que cette fois j'ai pensé à moi. j'en pouvais plus d'exister que pour prendre ma dose chaque matin, je voulais avoir une vie, voir des gens normaux qui ne se droguent pas. ou du moins qui en prennent de temps en temps pas comme nous. je suis allée en désintox. c'était pas la joie, le besoin était toujours là et là plupart du temps j'étais de mauvaise humeur. je hurlais sur les gens, donnais des coups de pied au personnel, une vraie malade mentale. mais on m'a pas foutu dans un asile. d'après eux c'était totalement normal que je sois comme ça. après avoir consommé pendant un an de la drogue tout les jours, fallait s'y attendre. et apparemment ils ont connu pire. "melanie on était tellement inquiet ! pourquoi es-tu partie, pourquoi ?" je sais pas si le mot inquiet reflète bien le sentiment qu'a eu ma belle-mère, mais je le crois pour mon père et ma grand-mère. le problème c'est que je peux pas dire la vraie raison de mon départ. mon père en rigolerait et me punirait pour je ne sais combien d'années. mais fallait s'y attendre. ma famille n'a jamais connu la rue, la violence et la drogue. pour eux c'est un autre monde, une sorte d'enfer, d'obscurité. et moi j'y ai tout simplement goûté. les mots ne viennent pas, je secoue juste la tête et essaye de ravaler mes sanglots. de toute façon c'est fini. il n'y aura plus de daniel, ni de misère. je suis avec ma famille maintenant.'

part four - 23 ans
'"première année ?" il me dévisage avec appétit, me scrutant de toute part comme si j'étais une de ces meufs sur lesquelles il se branle chaque soir. "ouais première année." il me sourie et détourne le regard quelques secondes pour surement ne pas montrer son envie grandissante. dommage pour lui je l'avais deviné la minute ou je l'ai vu. "deuxième année, si tu veux je peux te faire visiter maintenant ?" il se rapproche d'un pas de moi et je détourne le regard à mon tour. les mecs sont vraiment des idiots. surtout les étudiants enfaite. à quelques mètres de nous, je vois un mec qui nous regarde. j'en conclue que ça doit être le pote de ce trou du cul qui essaye de me draguer. d'ailleurs je suis sur qu'ils sont puceaux et que son pote est gay. à coup sur. je me retourne vers la tapette qui me drague, il se penche et je devine qu'il va essayé de m'embrasser. qu'elle technique pourrie franchement. je le repousse doucement d'une main et lui sourie le plus paisiblement possible. "je suis lesbienne." la stupeur envahi son visage et je sais que mon coup a marché. malheureusement c'est un truc que daniel m'a apprit à faire. quand on était amis au début. mais bref, il ne faut pas que je pense à lui. le mec secoue la tête et me murmure des excuses. puis il repart vers là ou il est arrivé, cherchant surement une autre proie dite facile. je m'avance vers son pote qui s'est manifestement bien amusé à regarder son pote se faire encore rejeter. "il a la dalle ton pote hein." la musique est à son maximum de décibel, j'entends presque pas la réponse de son pote. "ouais, il en cherche une pour ce soir. mais on sait bien que c'est impossible." il rigole, moi aussi. on se sourie et je lui tends la main "milo et toi ?" je hais qu'on m'appelle melanie, je trouve que ça fait princesse barbie. allez savoir pourquoi. "zeev enchanté. t'es nouvelle par ici ?" une femme déguisée en bunny passe entre nous et le fameux pote zeev prend deux coupes. il m'en passe une et me sourie. "ouais, je suis en première année. mais c'est pas mon rêve d'être ici." je dis ça car c'est une des meilleures fac de californie et que beaucoup de monde donnerait sa main a coupé ou sa tête pour venir étudier ici. mais apparemment il doit être dans le même cas que moi vu qu'il explose de rire. "ah ouais ? je crois que la moitié des bourges d'ici sont comme ça. enfin ceux qui ont l'argent et la beauté." je fronce les sourcils et le dévisage. faut dire que j'ai jamais cru au truc de la beauté et de l'argent. comme si c'était le truc le plus important pour coucher avec quelqu'un. "pourquoi tu dis ça ?" on porte nos verres à nos lèvres et remarque un soudain petit changement d'ambiance. tout le monde a commencé à faire du coller-serrer. surement à cause de la musique qui représente un slow. "parce que ici t'as deux catégories milo, pas que dans la fac mais aussi en ville, surtout même. t'as les beaux ou belles gosses avec du fric, comme toi et t'as les tapettes avec du fric comme moi ou mon pote ryan. en gros tu devrais même pas me fréquenter." j'explose de rire à mon tour et dépose mon verre sur une table à côté de nous. notre société est bien au plus bas, malheureusement. "mais c'est n'importe quoi ça, bon invite moi à danser ou on risque de se faire huer." je lui sourie. il hésite un petit moment puis se rapproche de moi pour commencer à danser. "je suis d'accord avec toi, c'est n'importe quoi, mais on y peut rien. la beauté c'est un peu comme un cv, du moins sur le marché sexuel. tu vois ce mec au bout de la salle. lui c'est louis, il est un peu comme un prince en ville et ici à la fac. un français plus que riche et super beau. toutes les filles veulent coucher avec lui et lui il se tape qui il veut. d'ailleurs il nous dévisage un peu trop. je t'avais prévenu, faut pas approcher les tapettes comme moi." une moue se dessine sur son visage et il pince ses lèvres. mon regard se détourne sur ce fameux louis. vu sa position on voit qu'il est bien arrogant. un macho comme un autre j'ai envie de dire. mais si on suit le résonnement de zeev, il doit surement se demander comme zeev à réussi à me conquérir. "et alors ? il a peut-être la beauté, mais il a pas l'intelligence comme toi." je hausse les sourcils et nous continuons à danser. pourquoi les mecs doivent toujours penser qu'à pécho. enfin bon c'est notre instinct naturel mais quand même. "hahaha tu veux rire, c'est un des meilleurs élève par ici. ce mec est parfait. et quand tu partiras, il viendra surement me voir pour savoir comment moi une tapette a réussi à t'inviter à danser. et plus tard il viendra vers toi pour savoir ce qui t'intéresses chez moi. ce mec est une vraie fouine arrogante et super intelligente." là il a suscité ma curiosité ce louis. enfaite ce mec est comme une sorte de business men ambulant. à la recherche de nouvelles choses croustillantes. "intéressant franchement. bon on en reparlera demain, je dois passer un coup de fil." je lui donne un bisou sur la joue et m'éloigne un peu du troupeau qui s'est reformé pour danser sur du david guetta. tout ça est quand même intriguant.

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